mercredi 21 août 2013

Naturisme et Maternité (44)

 Bonjour tout le monde,

Jean-François continue à vous raconter cette belle aventure qu'est attendre la naissance d'un enfant dans cet art de vie magnifique qu'est le naturisme.

Mais qu’en est-il de nos habitudes naturistes en extérieur ?

Il n’était pas question, tant pour Annick que pour moi, de changer nos habitudes. Nous voulions continuer, le week-end, à aller nous promener dans les bois. Ces promenades qui me permettaient, lorsque l’occasion se présentait, de la photographier nue. C’était génial de la voir quitter sa salopette qu’elle portait à même la peau pour m’offrir sa ronde nudité. Heureuse pour Annick de voir son album photo se garnir au fil du temps.

Et aussi enchantée de me voir les encadrer et les accrocher aux murs de notre salon. 

 J’ai alors, plus que jamais, découvert une grande vertu du naturisme : l’absence de la norme de la nudité. La nudité d’Annick se transformait et je m’en émerveillais.

Je m’en émerveillais là où j’entends encore aujourd’hui dire par certaines personnes que la nudité d’une femme enceinte est laide !

 
Je m’émerveillais parce que je voyais une des facettes les plus belles du naturisme : la nature. Ce corps portait la vie et me montrait chaque jour son évolution. Souvent, à l’appartement, nous nous amusions, Annick et moi, à voir son ventre bouger sous les coups de pieds de l’enfant à naître. Déjà une boule de nerf !

Le naturisme m’avait apporté une autre valeur : la joie d’admirer la nature, la joie de prendre le temps de contempler cette nudité portant la vie.

 Oui, c’est une chose importante que celle de pouvoir prendre le temps de regarder la nudité sous cet angle, en lui offrant son caractère de paysage sans lui coller cette étiquette obsédante de la sexualité. Cette nudité revêtait, pour moi, un autre visage, disons une transformation paysagère. Comme je l’avais fait avec Annick lorsque je l’avais initiée à sa nudité, j’observais cette nudité avec la plus grande attention, la plus grande admiration en me disant que la nature, dans le cas présent, humaine, est fantastique.
 
 Loin de détourner mon attention de cette nudité en transformation, j’y attachais une grande importance. Apportant, sans le savoir, un soutien moral important à Annick qui se plaisait à constater que je ne détournais pas le regard de sa nudité, que je continuais à prendre un immense plaisir à la photographier nue. Avec la même joie que lorsque je l’initiais à sa nudité, d’en parler en rigolant.
 
 Annick était joyeuse, souriante, pleine de vie, dévoreuse de crèmes glacées et de tomates ! Elle croquait la vie à pleines dents, partait travailler tous les jours tout à fait normalement. J’étais, je l’avoue, subjugué par son énergie et sa soif de vivre !

Mieux encore, je la voyais prendre plus confiance encore en elle, surtout lors de nos visites chez le gynécologue, au cours desquelles je l’accompagnais toujours. Elle était fière de sa maternité, fière de ce corps dévoilé en toute évolution de lui, heureuse de regarder sur l’écran de l’échographie, la vie qu’elle portait.

Cette maternité vécue dans l’esprit naturiste l’était autrement pour Annick. Elle était vécue sans voile, elle était vécue sans silence, elle était vécue en pleine lumière et surtout en pleine nudité. En fin de compte, sa maternité ne changeait rien de notre vie, si ce n’est qu’il fallait prendre quelques précautions.

Mais nos sorties extérieures étaient limitées à Annick et moi. 
La question se posa alors de nos sorties à la plage naturiste de Groede et de nos vacances d’été que nous voulions naturistes mais pas trop loin de chez nous en cas de problème. Surtout que nous souhaitions dormir, comme d’habitude, sous la tente ! 

A suivre, ...

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